Des Nazairiens à Essaouira
En arrivant à Essaouira pour y faire une courte escale d’une nuit, nous ne pensions pas avoir la surprise de rencontrer des amis nazairiens. C’est au petit matin, sur une artère de la médina, que j’ai entendu " Salut Mikaël ". Cela paraît toujours incroyable de rencontrer des amis à plusieurs centaines de kilomètre de chez soi. Olivier m’annonce qu’il y a Tony, Sandrine et Christophe avec lui. Il décide donc d’aller les réveiller. Nous nous retrouvons sur la place publique pour un joyeux petit déjeuner. ; Nous échangeons nos impressions sur le pays. Tony et Sandrine parcourent le monde pour acheter l’artisanat local et le revendre sur les marchés de la région nazairienne.. Le commerce n’est pas une chose facile. Les berbères étant d’implacables négociateurs fins et rusés. Ils ont fort à faire avec Tony et Sandrine qui ne se laissent pas monter sur les pieds.
A Essaouira les artisans travaillent le bois de thuya (bois rouge et parfumé), fabriquent de superbes vestes et couvertures. La bijouterie est aussi très prisée.
Les anecdotes sont nombreuses et l’instant agréable. Nous nous quittons après 2 heures de discussion intense avant de repartir en direction de notre 4X4. C’est encore sous l’effet de cette rencontre surprise que dans une ruelle j’entends " oh ! c’est pas possible ". Loïc un autre nazairien est là assis à discuter avec des pêcheurs. Nouvelle accolade, nouvelle surprise. Lui est venu pour faire de la voile… Il n’est pas au courant qu’il n’est pas seul nazairien ici. Nous rigolons sur ce hasard.
Décidément, cette ville d’Essaouira est très prisée par la jeunesse nazairienne. C’est vrai qu’une atmosphère de port de pêche et de grand large se fait ressentir aussi bien à Essaouira qu’à Saint-Nazaire.
Je repars le cœur gonflé de joie d’avoir croisé ses amis avant de m’enfoncer pour de longs mois dans des lieux sans repères loin de mes racines.